L’avenir précaire de l’Afpa abonné

Alors que le gouvernement évoque les métiers en tension et le besoin de formation professionnelle tous azimuts, les organismes de formation sont à la peine. Il y a un an, la présentation du plan « de transformation » de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) menaçait de supprimer 1 541 postes en CDI et 38 centres de formation. 

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 28/11/2019 à 10h10

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« Un comble en pleine mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle, estimait la CFDT, qui appelait l’État à préciser le rôle et la place donnés à son opérateur du service public de l’emploi. L’État doit s’assurer que les missions qu’il lui a confiées puissent être menées sur l’ensemble du territoire. » Le plan de départs volontaires négocié au printemps 2019 par la CFDT et FO avait offert quelques garanties (réduction du nombre de postes supprimés et de fermetures de sites, mobilité interne…).

Des salariés en souffrance

Mais, le 27 juin, la justice a ordonné la suspension du PSE jusqu’à ce que la direction procède à « l’évaluation des risques psychosociaux en lien avec la charge de travail supplémentaire supportée par les salariés qui n’auront pas été licenciés ». Le rapport remis le 13 novembre vient enfin de permettre la relance du processus. « Ces soubresauts pèsent sur le moral des salariés en situation de grande souffrance, résume Jean-François…

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