Le 30 mars, le parlement Hongrois a adopté un projet de loi accordant les pleins pouvoirs au premier ministre national-conservateur, Viktor Orban. L’opposition dénonce un coup d ’Etat.
Avec cette loi, le gouvernement peut désormais, pour une durée indéterminée et sans l’aval du Parlement, « suspendre certaines lois par décret,s’écarter des dispositions statutaires et introduire d’autres mesures extraordinaires, par ordonnances gouvernementales, dans le but de garantir santé, sécurité personnelle et matérielle des citoyens, ainsi que l’économie ». Cette loi prévoit également jusqu’à 5 ans d’emprisonnement envers celles et ceux qui diffuseraient de « fausses nouvelles » sur le coronavirus ou qui émettraient des doutes sur la gestion de la crise par le gouvernement. Une menace à peine voilée contre les rares médias indépendants du pays.
Un régime non-démocratique au sein de l’Union Européenne
����Hungary's emergency #coronavirus legislation will bring the country into breach of its obligations to employment rights under EU law
— EUROPEAN TRADE UNION (@etuc_ces) April 2, 2020
We have written to the Prime Minister and President of Hungary about this and raised our concerns with @vonderleyen https://t.co/pT7xYqyMkD
Cette situation inquiète la Confédération européenne des syndicats (CES) qui alerte sur les mesures qui pourraient être prises contre les journalistes, les défenseurs des droits humains et…