Jours sombres à venir pour les salariés d’Air France abonné

L’impact de la pandémie et la probabilité que la demande des passagers ne revienne pas au niveau de 2019 avant 2023-2024 – au plus tôt – induisent des suppressions d’emplois par centaine de milliers dans la filière aéronautique. Le groupe Air France-KLM ne fait pas exception.

Par Claire Nillus— Publié le 21/07/2020 à 09h11

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Lors du CSE du 3 juillet, la direction a dévoilé ses orientations stratégiques : un septième PSE au sol (en onze ans) et deux ruptures conventionnelles collectives (RCC) pour les personnels navigants. Total : 6 500 suppressions d’emplois.
« Les 7 milliards d’euros accordés à Air France obligent la direction à assumer ses responsabilités sociales », martèle Christophe Dewatine, secrétaire général de la CFDT-Air France. La CFDT a demandé l’ouverture de négociations pour que le dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD) puisse permettre de s’adapter aux évolutions du marché, ce que la période très incertaine ne permet pas de mesurer finement. Il s’agit pour le groupe Air France-KLM de tenir pendant ces deux ou trois prochaines années et de préparer la reprise. La CFDT considère que le plan proposé aujourd’hui ne répond que très partiellement à…

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