Reconnaissance Covid-19 comme maladie professionnelle : Un engagement… non tenu abonné

À la fin du mois de juin, le gouvernement d’Édouard Philippe annonçait les modalités de reconnaissance en maladie professionnelle des travailleurs atteints du coronavirus, évoquant « une reconnaissance automatique pour tous les soignants et une reconnaissance facilitée pour tous les travailleurs ayant travaillé pendant la période de confinement ».

Par Claire Nillus— Publié le 24/07/2020 à 14h26 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

Peu après, au sein du Conseil d’orientation des conditions de travail, la CFDT dénonçait un projet de décret dénaturant cet engagement : « Il n’y a pas de reconnaissance automatique pour les soignants. Seules les affections respiratoires et les atteintes les plus graves sont prises en compte, toutes les autres sont exclues », déplore Catherine Pinchaut, secrétaire nationale.

Parcours du combattant

« Pour les non-soignants, la procédure retenue ne facilite pas non plus la reconnaissance en maladie professionnelle puisqu’elle renvoie à la procédure habituelle, soit un parcours du combattant pour les victimes. » Car celles-ci devront prouver qu’elles ont été exposées, ce qui s’avère très difficile dans le contexte de la crise…

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