Santé au travail : Accord et désaccords abonné

« Aborder les enjeux de la prévention avant de discuter des moyens et de l’organisation du système de santé au travail nous convient bien », déclarait à la fin juin Catherine Pinchaut, cheffe de file CFDT de la négociation santé au travail. Une position qui reste la même en cette reprise de la négociaiton. 

Par Claire Nillus— Publié le 10/09/2020 à 07h15

« L’enjeu de la réforme est donc bien de s’attaquer aux causes, avant que les risques mal évalués ne produisent leurs effets. Il faut sortir d’une approche strictement médicale et médicalisée de la santé des travailleurs et questionner la réalité du travail. » Le projet d’architecture de l’accord alors élaboré plaçait en première partie la notion de « prévention opérationnelle au plus près des réalités du travail ».

Pendant l’été, les organisations syndicales ont toutes envoyé de nouvelles contributions détaillées, en complément des travaux qu’elles avaient déjà menés au sein du groupe permanent du Coct (Conseil d’orientation des conditions de travail). Mais surprise… À la lecture du document préparé par la partie patronale, « l’essentiel du texte est consacré aux moyens alloués aux entreprises et ne contient rien de concret sur la manière de prévenir les risques professionnels, s’agace Catherine Pinchaut. Si nous ne sommes pas d’accord sur ce que l’on doit mettre en place, on ne sera pas non plus d’accord sur la manière d’y parvenir ! ».

Réactions à…

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