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#UrgenceEmploi contributions N°4

Publié le 25/06/2020 (mis à jour le 02/07/2020)

Retrouvez ci-dessous la suite des contributions #UrgenceEmploi, elles ne sont pas toutes publiées sur cette page et sont condensées dans le document ci-dessous. Ces contributions n'engagent en rien la CFDT et ce qu'elle porte. 

Report de charges TPE/PME

 

Même si à l'origine l'initiative peut paraître une bonne mesure, il s'avère qu'au bout du compte, elle ne répond à la difficulté qu'à court terme et s'avère être au final un frein à la reprise, à l'embauche voire même tout simplement à la reconduction et au maintien des emplois existants, sans oublier la possibilité d'envisager la signature d'un contrat d'apprentissage.

A l'heure actuelle beaucoup sont dans l'incapacité d'évaluer le devenir de leur activité tant cette crise est inédite et l'avenir incertain sur fond du spectre de la crise de 2008. Pour les employeurs une première évaluation n'est pas envisageable avant septembre. Mais ce n'est pas tout, le spectre du report de charge pour janvier 2021 est bel et bien présent et la confiance n'est pas omniprésente "Ma reprise d'activité et ma trésorerie vont-t-elles être suffisantes pour : non seulement répondre à mes charges courantes de fonctionnement ? Vais-je pouvoir assumer le report de charges pour 2021 ? ...". Autant de questions qui ne favorisent pas la confiance et émettent beaucoup de doutes quant à la pérennité de leur activité, donc des réserves sur la reconduction de la totalité des emplois existants et encore plus sur la capacité d'en créer de nouveau. Quant à l'apprentissage, même si les nouvelles mesures sont incitatives et intéressantes financièrement parlant, un doute subsiste sur la capacité à mener ce contrat jusqu'à son terme : engager un jeune mineur ou un demandeur d'emploi dans une voie sans issue n'est pas envisageable.

Avant de déployer tous ces millions d'euros d'aides et ce reporting, n'a-t-on pas tout simplement évalué si l'annulation pure et simple des charges pour les employeurs (l'état s'engageant à régler les créances diverses et variées qui sont souvent liées à des charges fixes de fonctionnements, à mon sens, plus facilement justifiables, traçables donc contrôlables) ne serait pas moins coûteuses ( à défaut équivalente)  plutôt qu'une fois de plus créer des enveloppes d'aides diffusées sur les divers territoires sur des critères d'évaluation plus ou moins partiaux sur fond de démarche administrative souvent anxiogène et, surtout, demandant de mobiliser du temps et de l'énergie, qui aujourd'hui, doivent être consacrés à autres choses et notamment à la reprise de l'activité.

En conclusion, plutôt qu'un "reporting", une annulation pure et simple des charges pour TPE/PME, qui, je le pense, sera plus bénéfique et favorable à l'emploi et la formation.

- Hervé ROSELLO -


Jeunes et formation

 

Les jeunes et l'emploi une nécessité de créer de nouveau emploi pour aider les jeunes à entrer dans la vie active.

Une difficulté pour les jeunes sans diplôme et les jeunes diplômés obligé d'accepter des emplois de niveau inférieur et par effet boule de neige, les jeunes sans diplômes ont que peu d'emploi accessible.

Il faut également remettre en place les diplômes type BEP car ils permettent la découverte d'une filière pour les jeunes ne sachant pas quel avenir ils souhaitent. La formation dans les classes de 3ème doivent ouvrir la connaissance aux métiers existants.

Il faut aussi imposer aux entreprises un volume important de stages découverte afin que ces jeunes puissent trouver leur voie.

L'alternance est aussi une solution, permettre à l'entreprise et aux jeunes de se former, mais il faut mettre des protections car certaines entreprises utilisent les stages pour de l'emploi déguisé et moins chers.

Dans l'alternance il faut rémunérer les alternants pour qu'ils puisse s'héberger loin de leurs domiciles et permettre aux familles avec moins de moyens que leurs enfants choisissent un stage pour l'intérêt plutôt que pour le coût évité.

Il faut remettre également en perspectives les métiers manuels car ils sont nécessaires et ne doivent pas être dévalorisé.

Il faut aussi que le bénévolat soit considéré comme une force de l'engagement de ces jeunes pour les autres et pour la société.

Les séniors sont aussi une des clés de la vie de la société car leurs compétences acquirent font fonctionner les communes, et les associations reculer l'âge de départ à la retraite réduit leurs implications.

Dans cette crise et le nombre d'emploi détruit pourquoi ne pas permettre une embauche d'un jeune en entreprise avec un transfert de compétence d'un senior vers ce jeune a 50% et 50% vers une association d'utilité public.

La transmission de compétence et la fin de carrière progressive pour l'entreprise et pour les associations avec l'embauche d'un jeune.

- Erwan LE QUELLEC -

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