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#UrgenceEmploi contributions N°6

Publié le 30/06/2020 (mis à jour le 02/07/2020)

Retrouvez ci-dessous la suite des contributions #UrgenceEmploi, elles ne sont pas toutes publiées sur cette page et sont condensées dans le document ci-dessous. Ces contributions n'engagent en rien la CFDT et ce qu'elle porte

Face à la crise sanitaire qui semble maintenant se réguler, il semble évident que la crise sociale et économique va nous frapper de manière plus sournoise et certainement moins médiatisée.

Au-delà de l'impact dans le secteur des loisirs, la culture, les voyages, la restauration qui doivent bénéficier d'aides pour limiter les pertes d'exploitation générées et les accompagner dans la reprise d'activité. 

Je pense qu'il est envisageable pour les TPE et PME aussi de mettre en place pour ces secteurs une réduction des charges patronales, l'objectif étant de donner une respiration en terme de trésorerie pour ces entreprises et favoriser le retour à l'embauche.

D'autres secteurs qui sont prestataires pour de grandes entreprises risquent de payer une contribution forte. 

J'ai la crainte de voir de grandes entreprises des télécoms, de l'énergie, de la banque, l'assurance, l'automobile, l'aéronautique , etc.... faire le choix de se désengager de leurs contrats avec des prestataires au profit d'une délocalisation vers des pays aux coûts plus avantageux. L'objectif étant d'augmenter leurs marges et éviter de devoir envisager un plan de restructuration interne risquant d'être sous les feux des projecteurs et donc exposant leurs groupes et leurs marques.

Il me semble donc nécessaire de mettre en place des gardes fous pour éviter cela et conserver en France les missions à forte valeur ajoutée ou à intérêt stratégique. 

Pour cela, on peut envisager des mesures incitatives ou punitives. 

La crise a généré la croissance des activités de e-commerce comme le drive. Il est probable que celui-ci se développe même après le déconfinement et que des secteurs d'activités doivent muter pour répondre à ce nouveau besoin. Le chantier de la reconversion professionnel doit donc être une priorité.

Enfin, pour terminer, on peut envisager aussi des mesures pour le pouvoir d'achat qui auront pour but de relancer la consommation et donc générer une croissance favorisant l'embauche. 

Pour que cela porte ses fruits, il faut cibler les secteurs afin que ce pouvoir d'achat supplémentaire n'enrichisse pas les géants américains mais bien notre économie locale et nationale et soit le moteur du retour à l'emploi pour de nombreux travailleurs en souffrance.  

- Benoît LACAZE -


Territoire inclusif

 

Favoriser des dispositifs qui permette la création de principe et de vocabulaire commun favorisant des échanges entre les acteurs de l'insertion, de l'emploi formation et de l'entreprise et qui ont pour finalité de valoriser les compétences transversales issue de l'expérience professionnelle, personnelle, associatives caritative, sportive, culturelle.

Proposer systématiquement aux salariés en reconversion et aux demandeurs d'emploi de pouvoir valoriser leurs compétences transversales pour faciliter la mise en place de leur projet de formation ou d'insertion. Les rendre acteurs de cette valorisation dans un territoire apprenant et inclusif qui permette de prendre en compte cette capitalisation pour le recrutement ou la construction d'un parcours d'insertion ou de formation.

- Dominique TREFFLE -


Tout simplement

 

La crise que nous avons vécue nous a amené à réfléchir sur l'emploi et notre responsabilité individuelle. Notion très large. La politique raisonne masse et global. Or générer plus d'emploi c'est aussi agir au plus près du terrain. On ne peut raisonner de la même façon en zone urbaine / zone rurale. Qui sont potentiellement les employeurs et pour quels types d'activité ou métiers ?

De quoi le citoyen a-t-il besoin? que tous les services de proximité fonctionnent, que les agriculteurs puissent produire et vendre leur production au citoyen pour qu'il puisse manger, que des industries produisent des tissus, des médicaments, des outils, etc, que les artisans puissent bâtir et réparer et que les soignants soient assez nombreux et équipés pour soigner. J'en passe.

En partant du citoyen que nous sommes, nous identifions facilement les manques de notre société et en répondant aux questions suivantes on s'aperçoit qu'il faut agir au niveau local et développer l'emploi: qui fait quoi? qu'est-ce qui n'est pas fait ou qui n'est plus fait? Pourquoi on manque de moyens ou de connaissances?

Pour pouvoir travailler depuis une zone rurale, il faut aussi agir sur les transports à l'heure où les lignes de train et les petites gares sont supprimées, il n'y a pas de tram ni de bus. Pour pouvoir transporter des marchandises ce serait bien pratique qu'on redéveloppe les transports dans les territoires.

Il faut aussi agir sur les communications, il y a encore trop de zones non couvertes en terme de réseau mobile 4G ou d'internet à haut débit pour faciliter le travail tertiaire ou le télétravail.

Si on veut retrouver la possibilité de respirer et de vivre dans les villes, il faut penser à redévelopper les communes rurales.

- Anonyme -

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